L’{artisanat} joue un rôle clé dans l’économie canadienne. Composé de centaines de métiers et porté par des milliers de petites entreprises, ce secteur économique attire de nombreux porteurs de projet. De l’artisan ferronnier au maréchal-ferrant, découvrez dans la suite de cet article quels métiers de l’artisanat recrutent tout particulièrement au Québec !

Le mécanicien automobile effectue les diagnostics et réparations des véhicules aussi bien lors de la survenance de pannes qu’à l’occasion d’entretiens périodiques. En plus de ses horaires hebdomadaires, il peut être amené à assurer des heures d’astreinte (sur appel) la nuit, le week-end ou encore les jours fériés, afin d’offrir un service de dépannage continu. Sa rémunération dépend en grande partie de son statut : travailleur autonome, salarié d’un atelier indépendant ou d’un concessionnaire, ou encore technicien au sein d’une flotte municipale; mais aussi de sa spécialisation : électricien/électronicien automobile, technicien en diagnostic, spécialiste des véhicules hybrides/électriques, inspecteur mécanique. Accessible par un DEP en mécanique automobile, un parcours d’apprentissage, des AEC/DEC liés à l’automobile, des certifications du Programme Sceau rouge, ainsi que des formations privées en entreprise, les dernières évolutions technologiques (véhicules électriques, ADAS, télématique) en font un incontournable des métiers de l’artisanat qui recrutent au Québec et au Canada.
Le couvreur s’occupe de la toiture des biens immobiliers, de leur réalisation à leur entretien en passant par leur réparation et leur isolation thermique. L’artisan couvreur respecte les codes du bâtiment provinciaux et les normes de santé et sécurité (p. ex., CNESST au Québec) et peut se spécialiser soit dans une technique (bardeaux d’asphalte, tôle/acier, membranes élastomères pour toits plats, bardeaux de cèdre), devenir restaurateur (ornemental, patrimoine bâti) ou encore combiner des compétences d’autres métiers du bâtiment (couvreur-étancheur, couvreur-charpentier, spécialiste du désamiantage). Les formations qualifiantes sont nombreuses : programmes d’apprentissage, DEP connexes (charpenterie-menuiserie, pose de revêtements), certificats de compétence, AEC/DEC techniques, et certification Sceau rouge (roofer/couvreur). Le choix de la localité compte toutefois beaucoup dans la spécialité de l’artisan couvreur. Afin de garantir la pérennité de son activité, un professionnel de la grande région de Montréal maîtrisera par exemple les toits plats et membranes pour multilogements, alors qu’en régions plus rurales les bardeaux d’asphalte et la toiture métallique dominent, avec une attention particulière aux charges de neige et au gel.
Le boulanger-pâtissier confectionne pains, viennoiseries, pâtisseries et parfois même produits traiteur et snacking. Numéro 1 des métiers du secteur alimentaire de l’artisanat, ce savoir-faire est très recherché aussi bien au niveau local que sur le plan international. Croissants au beurre, bagels de Montréal ou tarte au sucre, chaque région a ses traditions culinaires. C’est pourquoi le choix d’expertise est quasiment infini lorsque l’on décide de devenir artisan boulanger-pâtissier. Que l’on s’oriente vers un DEP en boulangerie ou en pâtisserie, une ASP, un DEC/AEC lié à la gestion d’établissement alimentaire ou encore un parcours d’apprentissage en entreprise, le choix de l’artisan formateur demeure la clé de tout apprentissage de qualité.